Passionnée d’écriture depuis ma plus tendre enfance, j’ai enfin pu réaliser cette passion. Je me suis laissée inspirer par les paysages et la magie des Îles de la Madeleine. Au fil du temps, je me découvre d’autres passions comme la photo et la découverte de la nature.
La tête dans les vagues
Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.
dimanche 24 novembre 2013
lundi 18 novembre 2013
La tête dans la vie de Charlotte.
Depuis mon dernier message, j’ai travaillé presque sans relâche sur mon manuscrit « Roméo et ses Juliette ». Je suis passée au travers des 233 pages imprimées, chapitre après chapitre, déplaçant certains d’entre eux, modifiant le texte quelquefois. Mais je ne l’ai fait que sur papier, en prenant des notes page après page, afin que la chronologie de l’histoire soit constante.
Par ce fait, j’ai dû faire voyager Charlotte entre les Îles et la Gaspésie.
J’ai aussi fait intervenir un ancien collègue de Charlotte, Jonathan Trudel que l’on retrouve dans mes deux premiers romans (Recherche effrénée à Trois-Rivières – Vengeance par procuration).
Ce ne fut pas facile, car dans mon texte original Charlotte fait face à 5 disparitions de jeunes filles. Dans le contexte de Montréal, on peut penser que cela puisse ne pas avoir le même impact que 5 disparitions aux Îles-de-la-Madeleine. Dans une petite place comme ici, tout se sait et de telles situations ne peuvent passer inaperçues.
C’est donc tout cela que j’ai dû retravailler pour avoir un livre qui se tient et qui, même si ce n’est qu’une fiction, puisse être possible.
Comme me l’a dit une amie cette semaine, c’est pratiquement plus difficile à retravailler un texte de cette façon que de réécrire l’histoire au complet.
Aujourd’hui, j’ai commencé à « remonter » mon histoire totale, en faisant du copier-coller de parties de texte pour les mettre à la place qui leur est due. J’y ai voyagé de longues heures entre les Îles et la Gaspésie. Je n’ai pas vu le temps filer et lorsque j’ai levé les yeux il était 17 h.
Préparer le souper en essayant de revenir « dans ma réalité » n’est pas une mince affaire. Je commence une phrase dans laquelle un mot n’a pas sa place, car il vient de mon manuscrit. Je mélange mon quotidien avec la fiction de Charlotte et de tout ce que je lui ai fait vivre durant ces heures passées avec elle.
Même si je me change les idées en écoutant la télé ou, comme ce soir aller à la piscine, Charlotte et son périple vont faire partie de ma vie et de mes pensées, du matin jusqu’au soir, et même la nuit.
Je ne me plains pas, car j’adore cela. Je deviens Charlotte. Je pense comme elle, j’agis comme elle. Bref, je suis elle et elle est moi.
Bizarre la fille, direz-vous! C’est vrai, mais que voulez-vous, c’est la vie d’une écrivaine passionnée et j’espère rester ainsi encore longtemps, car je voudrais vous offrir toutes les nouvelles histoires qui me trottent dans la tête.
En attendant de continuer dans les aventures de Charlotte, je vous souhaite une bonne semaine à toutes et à tous.
dimanche 10 novembre 2013
Plonger dans l’écriture. Plonger dans mes intrigues…
Quelle belle journée j’ai vécue hier! Une grande partie de la matinée et tout l’après-midi à travailler dans mon manuscrit ROMÉO ET SES JULIETTE. Quel bonheur de retrouver cette sensation de vivre pleinement la vie des personnages, de leur créer des situations!
Mon travail pour ce roman (alors qu’il était écrit, révisé et relu) est de le transposer dans un autre lieu. Cela peut paraître aisé, mais pour ceux qui me connaissent et qui m’ont déjà lu, vous pouvez imaginer la complexité de l’ouvrage. J’adore les imbroglios dans mes histoires. J’aime me torturer le cerveau dans mes intrigues. Et je crois que mes lecteurs aiment cela aussi, c’est du moins ce que je lis dans leurs commentaires. Alors, autant satisfaire tout le monde et c’est avec plaisir que je continue.
Donc hier, sur ma table, étaient étalés mon manuscrit, un cahier où je prends mes notes, un autre cahier plus petit pour les noms, une feuille pour la chronologie des évènements ainsi que plusieurs stylos – 1 bleu, 1 rouge, 1 crayon de plomb et un ruban effaceur.
Même si mon corps était assis sur la chaise, mes mains traçant les mots sur les feuilles, mon esprit pénétrait les pages imprimés de mon texte qui se transformait en paysage, en visage, en émotion…
Que dire en plus quand, lorsque je lève la tête pour réfléchir et que je vois le paysage en face de moi! Les nuages mystérieux jetant leur faisceau lumineux sur le Madeleine qui vogue vers sa destination ne semblant pas avoir peur et fonçant droit devant.
Il y a aussi certains matins où le ciel est plus calme, mais tout aussi stupéfiant dans les couleurs.
Vivre et écrire devant un tel paysage est très inspirant et avec une imagination fertile et « bizarre », disons-le, comme la mienne, c’est facile de créer des intrigues et des mystères.
Je l’avoue, je me trouve chanceuse de vivre ces moments-là, dans ce lieu qui fait partie intégrante de ma vie.
Qu’arrive-t-il à Arabella?
Et bien après une petite révision, le texte est terminé. J’attends le travail de l’illustrateur et, si tout va bien, je vous offrirai une avant-première dans mon prochain blogue.
En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous une belle semaine. Profitez des belles couleurs que l’automne et l’hiver nous offrent. Appréciez ces saisons souvent mal-aimées alors que, si elles n’étaient pas là, nous n’apprécierions pas autant l’été.
dimanche 3 novembre 2013
Je vous présente ARABELLA.
Pas de panique, je ne vous annonce pas la naissance de mon bébé.
Quoi que!!! C’est pratiquement cela, sauf que c’est un bébé littéraire. En fait, Arabella est l’héroïne de mon prochain livre. Il y a une différence entre Arabella et mes héros déjà édités. Non! Arabella ne fait pas concurrence avec Charlotte Thomas ou Bryan Montambault ou Alice Grandmaison. Elle ne fait qu’agrandir la famille et ceci dans un tout autre registre.
Arabella va vivre de son côté toutes sortes d’aventures et devrait être adoptée par un tout autre public.
Je vous entends déjà me dire (même à distance) :
« Allez, cesse de nous faire attendre. On veut tout savoir ».
Je vous comprends et, moi à votre place, je dirai la même chose. Seulement, j’aime faire prolonger le suspense. C’est ce qui m’a permis d’écrire des histoires de plus de 300 pages et de tenir mes lecteurs en haleine.
OK. OK. Un petit indice. Arabella est orpheline et va être accompagnée par son ami fidèle, un chien qui ne la comprend pas toujours, mais qui ne la quittera pas.
J’ai terminé cette semaine le texte de ce prochain livre. Il y a encore du travail à faire, car une autre personne travaille avec moi, ensuite ce sera la mise en page, puis je commencerai tout le processus d’édition.
J’aimerais être capable de vous donner une date précise pour le dévoilement officiel, mais c’est encore tôt. Je vous tiendrais au courant de l’évolution.
En attendant, la publication d’Arabella, je vais retravailler mon quatrième manuscrit, écrit en 2008, qui attend sur la tablette. Roméo et ses Juliette, c’est son titre, est du même registre que tous ceux déjà publiés, c'est-à-dire un roman policier. Vous pourrez y retrouver Charlotte Thomas responsable d’une enquête très troublante pour elle, qui vient la toucher de près que ce soit d’un point de vue émotionnel ou bien dans sa vie personnelle. J’ai hâte de vous le présenter, car pour une raison que j’ignore, ce roman me trouble beaucoup. Peut-être est-ce la période où je l’ai écrit, je ne peux vous le dire, mais c’est un livre qui me tient vraiment à cœur.
Je vous laisse, car du travail m’attend si je ne veux pas vous faire patienter trop longtemps.
Bonne semaine à toutes et à tous.
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