La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

mercredi 27 mars 2013

Fin de la deuxième étape.

 

Voilà, nous y sommes arrivés. Il y a quelques jours, Georges et moi avons achevé la deuxième étape de notre roman; la première relecture.

Après des mises au point, des ajustements, des concessions et des fous rires, le point final des 309 pages et quelque 79 824 mots nous faisait pousser un ouf de soulagement. Nous étions passés au travers sans gros dommages. Bien au contraire, nous avons réalisé à quel point l’histoire que nous avons sortie de notre imaginaire est excellente. Nous sommes satisfaits et fiers de ce que nous avons créé.

Comme je le disais plus haut, c’était une première relecture. D’autres vont suivre par nous et par un comité de lecture et de correction avant la phase finale, l’impression et l’édition. Et pour finir, le plaisir de vous dévoiler cette histoire qui a fait partie de nos vies depuis plus d’un an.

Dans un autre registre, je vous offre ci-dessous un texte, toujours issu de notre atelier d’écriture. N’étant pas présente à l’atelier ce jour-là, je me suis prêtée au jeu, plus tard à la maison, et tout en respectant les règles du temps imparti de 20 minutes, voici ce que j’ai écrit, sur le thème :

La mer et les objets : Devrais-je installer cette girouette?

Devrais-je installer cette girouette? C’est la question que je me posais chaque jour depuis sa découverte.

Après l’achat de cette maison ancestrale où son histoire transpirait des murs, je me suis attelée à répertorier tous les objets, tous les meubles et tous les souvenirs qui avaient été empilés au fil du temps et des propriétaires.

Dès le premier jour, alors que je pénétrais dans le grenier, j’ai trébuché sur ce qui ressemblait à un bateau. Je le tirais de sa cachette. Ce n’était pas seulement un bateau! Il surmontait 4 pales qui entrainaient à leur tour une roue fixée à l’avant du bateau tels les bateaux à roue du Mississippi. Même recouverte de poussière, cette antiquité était magnifique. Bien entendu, on était loin du Mississippi et cette girouette avait fait un long voyage.

Je l’installai dans le salon en attendant de lui trouver une place et repartis à mon ménage.

Chaque soir, assise sur le fauteuil face à la girouette, la même question se posait. Devrais-je installer cette girouette? Pour n’importe quel autre objet, la réponse aurait été vite trouvée.

Qu’est-ce qui m’intriguait tant dans cet objet qui semblait me fixer, comme prêt à me parler? Je devais trouver son origine. Je me mis donc à questionner les habitants sur les anciens propriétaires de la maison. Je rencontrais un antiquaire afin d’estimer la date de fabrication de la girouette. Au fur et à mesure de mon enquête, des histoires toutes plus ou moins mystérieuses me furent racontées. Jusqu’à celle-ci.

Il y a 150 ans, un jeune homme, pêcheur, partait pour les États-Unis chercher la fortune, comme beaucoup dans ces temps-là. Il fut embauché sur un bateau qui naviguait sur le Mississippi. Le capitaine qui n’avait aucun enfant et qui avait adopté le jeune homme, lui légua son navire à sa mort. Le nouveau capitaine en prit soin jusqu’à sa retraite. Cette girouette qui était sur le bateau fut ramenée dans les bagages du capitaine lorsqu’il revint s’installer dans la maison familiale.

La plus belle découverte pour moi, plus belle encore que la trouvaille de cette girouette, fut d’apprendre que le jeune homme, devenu capitaine, était mon ancêtre.

Voici deux photos que j’ai prises l’été dernier, lors de notre camping dans notre petit bateau.

 

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Temps exceptionnellement calme

 

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Coucher de soleil au retour d’une promenade

 

Bonne semaine à toutes et à tous. Au plaisir de lire vos commentaires.

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