Tirée du roman de Saint-Éxupéry : Le Petit Prince,
complétons la phrase suivante :
« … Il
était une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que
lui et qui avait besoin d’un ami… »
* * *
Il était
une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que lui
et qui avait besoin d’un ami. Il voyagea à travers la galaxie, désespéré, se
croyant seul dans ce grand univers. Au loin, il aperçut une autre planète,
toute petite, si petite qu’elle était à peine visible. C’est vrai qu’il était
encore loin. Il s’approcha de plus en plus.
La planète
commençait à grossir et le Petit Prince pouvait maintenant distinguer sa forme.
Elle n’était pas ronde comme la plupart des planètes. Elle ressemblait à un
haricot allongé. C’était la première fois, depuis sa longue quête d’un ami, que
le Petit Prince voyait cette forme. Il se demandait si des personnes vivaient
là où, si simplement, il y avait des êtres vivants.
Il se
rapprochait encore. Non seulement elle n’était pas ronde, mais en plus, même de
loin, elle était multicolore. Elle possédait toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.
Le Petit Prince était émerveillé par tant de beautés. Il devait à tout prix se
poser sur cet astre étrange et l’explorer. Bien sûr, il se pouvait que cette magnificence
soit un piège pour l’attirer, mais il ne s’y arrêta pas et amorça sa descente.
Il marcha
sur un tapis qui ressemblait à de l’herbe, sauf que c’était chamarré. Une bonne
odeur florale lui emplit les narines. Plus il avançait, plus il s’émerveillait.
Il était impossible que personne ne vive ici.

Après
avoir fait connaissance, le Petit Prince compris que, comme lui, ce petit homme
vivait seul sur sa planète étrange et rêvait de rencontrer quelqu’un d’autre.
Depuis ce
jour, les deux amis se promènent d’une planète à l’autre et ont même fait
pousser la végétation polychrome sur la planète grise du Petit Prince.
C’est
depuis ce temps-là que deux planètes ressortent dans l’univers et qu’on les
distingue de loin.
Dominique Damien
Il était
une fois un petit prince qui habitait une planète à peine plus grande que lui
et qui avait besoin d’un ami…
Cette
planète flottant librement dans l’espace infini de son imagination, malgré que
dans celle-ci, ce ne sont pas des amis qu’on y retrouvait, mais bien des idées
mal structurées.
Voulant
rejoindre l’amitié de ces personnes qu’il cherchait à rejoindre et à émouvoir,
le prince s’interrogea sur la façon de mettre un peu d’ordre dans tout ce fouillis
et décida, sans y réfléchir au préalable, à faire la description de cette
planète, à peine plus grande que lui. Parce que dans l’infini de toutes les
galaxies qui peuplent notre univers connu, se trouvait une conscience
princière, bien insignifiante à l’échelle du cosmos.
Malgré
tout, le but de cet exercice était de trouver quelqu’un qui y verrait quelque
chose d’utile que l’on nomme amitié.
Ma
planète, elle est bleue, comme l’eau qui l’entoure.
Mon ami,
merci d’avoir lu ces quelques mots.
B. Potvin (été 2017)
* * *
Avec une phrase tirée d’un roman aussi connu que
le Petit Prince, chacun d’entre nous avons su réinventer l’histoire originale,
chacun à notre façon et chacun avec nos propres émotions et notre propre
inspiration.
Je vous remercie, Mesdames et Messieurs de vous
être prêté au jeu et de m’avoir permis, encore une fois cette semaine, de
passer un agréable moment en votre compagnie. Durant ce temps, nous avions
chacun d’entre nous trouver nos amis.
Bonne semaine à toutes et à tous.
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