À nouveau, des trésors me sont offerts…

Premier atelier d’écriture de l’été. Je me sentais fébrile avant de commencer. Je devais refaire mes marques, car je voulais transmettre ma passion de l’écriture aux personnes venues m’écouter. Voici ce que ce premier groupe m’a inspiré :

L'inspiration est au rendez-vous.

Première Croisière.

Cette première croisière est sur son retour. J’ai rencontré beaucoup de personnes venues d’horizons différents. Chacun avait sa propre raison de voyager jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine. Quelle merveilleuse façon de s’y rendre qu’avec ce beau bateau blanc!

De jour en jour, des liens se tissent. Nous partageons nos expériences.

Premier atelier d’écriture. J’ai déjà hâte d’entendre les textes des participants, car je sais que des trésors s’y cachent.

J’aime écrire et j’aime transmettre ma passion aux amoureux des mots. L’échange des émotions crée alors un nouveau lien qui ne pourra se défaire.

Merci à vous de votre partage.

Ensuite, ce fut à leur tour de me livrer leurs textes. Je ne m’étais pas trompée, j’ai reçu des trésors. Les voici :

Aujourd’hui, on va enfin débarquer aux Îles! On en a tellement entendu parler que s’en est presque devenu comme une bouffée d’air à la sortie d’un tunnel.

- Cap-aux-Meules – Rien que le nom Cap évoque en moi un paysage sauvage et déchiqueté. Je ne serai pas déçue.

Première rencontre avec des falaises rouges plongeant dans une mer odorante au parfum de sel. Ils ne s’étaient pas trompés, c’est grandiose!

Au fil de notre voyage qui nous dirige vers Havre-Aubert, les paysages sont de plus en plus beaux. Je m’arrête sans arrêt prendre des photos pour être sûre de graver à jamais la beauté de ces paysages.

Tous ces tons de maisons, toutes ces couleurs de bateaux, de rochers et de fleurs sont dans ma boîte magique, mais ma mémoire, elle, les a gravés à jamais.

Comment oublier les maisons multicolores dispersées dans les champs de fleurs, sans béton?

Geneviève Janin

Une île, des îles…

Deux vélos, Montréal

Un bateau blanc

L’inconnu, le large

Beaucoup de rivages

Terre et rivage

L’eau sur les flancs

Allons droit devant

Puis le vent

Arthur insouciant

Dérange le courant

Direction Lac St-Jean

Déception en dedans

Le temps passe

Le bateau brasse

Enfin au loin

La lumière, le chant

Mon cœur est content

Îles-de-la-Madeleine me voilà

Josée Leclair

La maison jaune

C’est quand j’ai vu la maison jaune

Perchée au sommet de cette colline géante

Que j’ai compris ce que veut dire un baume

Sur un cœur lourd qui vivait dans l’attente.

À la seconde précise où sur elle mes yeux se sont posés,

J’ai senti mon sang bouillir et ma peau se réchauffer

D’amour pour l’inconnu et de plaisir face à son unique beauté.

Et dans le silence brumeux de l’Île, je lui ai gaiement chuchoté :

Un jour, je reviendrai!

Soleil

Enfin de retour aux Îles, par la mer, pour revivre un voyage passé, il y a 10 ans au moins.

Tout ce beau paysage qui m’émerveille. Ces maisons colorées qui me font rêver et qui plaisent à mon œil qui adore les couleurs. Elles sont de plus en plus belles, perchées ici et là sur ces terrains qu’on croirait des vagues demeurées sur place.

Et la plage de la dune-du-sud où j’avais passé des heures et des heures à admirer sable blanc, pierre dessinée par des êtres venus d’où? Et avec des couleurs si chaudes et le calme ressenti de cette mer bleutée, chaude ou froide. Je n’ai pas eu le temps de m’y baigner, mais je l’emporte dans mon souvenir.

Merci à la vie et au Seigneur qui ont su m’organiser et me faire vivre ces moments tendres et heureux.

Jeannette

La mer, disait mon père, est une maîtresse intraitable.

Fidèle à se faire aimer et Belle à te tuer. Elle porte en ses vagues la patience et la sagesse. Elle enseigne le respect et montre la grandeur du Tout-Puissant.

La mer ne ment pas. Si tu respectes sa puissance, elle t’accordera ses plus belles faveurs, te portera vers les plus beaux pays, t’enivrera de ses couleurs.

Si tu ne la respectes pas, elle te tuera ou du moins, te fera si peur que plus jamais tu ne voudras la revoir.

Elle aime les capitaines respectueux et déteste les téméraires. Son enseignement est parfois dur et la connaissance qui en résulte, un trésor.

La mer nous apprend, nous enseigne, nous dirige, nous donne la vie.

Sans elle, nous n’existons plus.

Georges Gaudet.

Maintenant que la glace est brisée, j’ai désormais hâte à mercredi.

Bonne semaine à toutes et à tous.