Depuis juillet 2013, mon conjoint et moi avons créé notre maison
d’édition. Premièrement pour nous publier nous-mêmes, mais aussi pour aider d’autres
auteurs qui veulent partager leurs écrits, leurs émotions, leur vécu.
Étant passés par cette étape tous les deux, on s’est rappelé le proverbe
qui dit : on n’est jamais si bien
servi que par soi-même.
On a donc appris seuls les démarches à suivre afin de passer du
manuscrit au livre imprimé avec une belle page de couverture. S’autopublier
n’est pas facile. Il faut offrir à nos lecteurs un produit de qualité
professionnelle avec les moyens financiers d’un artisan en passant par toutes
les étapes de la publication légale. On peut chercher sur Internet, il n’y a
aucun mode d’emploi. J’ai eu la chance d’avoir été publiée par un éditeur
indépendant avec un résultat très satisfaisant. À ce moment-là, j’avais suivi
le processus de publication du côté auteur, mais pas du côté éditeur : les
numéros ISBN, les numéros de catalogage, l’envoi des manuscrits au Dépôt légal,
la mise en page, les illustrations de la page de couverture ou du 4e de
couverture, les documents à envoyer à l’imprimeur qui permettent de sauver de
l’argent lors de l’impression.
Cette semaine, nous avons finalisé notre dernière publication qui sera
lancée le 3 mai prochain à Mont-St-Hilaire. L’auteure, une femme que j’ai rencontrée
lors d’un atelier d’écriture sur le Vacancier au cours de l’été 2014, a décidé d’écrire un
livre sur un événement qu’elle a vécu et qu’elle aimerait transmettre à
d’autres comme elle. Elle m’a contactée pour savoir comment s’y prendre et nous
avons décidé de travailler ensemble.
Lors de la lecture de son livre, j’ai été très touchée par le texte et
par la façon dont elle l’a écrit. Elle nous demandait également des
illustrations pour animer son récit.
Publier le livre d’un autre auteur est encore moins facile. Nous devons
respecter le style et le message qu’il veut passer. Celui-ci a une vision de
son livre que nous devons faire transparaître. C’est la même chose pour les
illustrations. L’auteur sait dans sa tête ce qu’il veut et l’illustrateur doit le
comprendre.
En plein travail... |
Publier un livre peut être stressant, mais lorsque le travail est
terminé et que l’auteur est très satisfait et nous félicite, on se dit :
Mission accomplie.
C’est un travail que j’adore, presque autant qu’écrire. Cela nous
permet de rencontrer des personnes qui aiment les mots et qui ont un message à
transmettre. Travailler ensemble créée des liens amicaux, presque familiaux.
Bonne semaine à toutes et à tous.
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