Notre jeune maison d’édition, Les Éditions Azélie, va procéder très
bientôt au lancement de son quatrième ouvrage. Après « Un cadavre dans le
chalut », écrit en duo par Georges Gaudet et moi-même, la réédition de « Un
cri dans la dune » par Georges Gaudet et l’édition du livre « C’est
assez », écrit par Claude Perron, le 3 mai prochain ce sera au tour de
Francine Dorval.
Lancer son propre livre, c’est comme donner naissance à un enfant. Les
douleurs ne sont pas identiques, mais l’émotion est presque aussi forte. C’est
encore plus vrai lorsqu’il s’agit de son premier. Je ne dis pas que, pour les
suivants, tout cela disparaît! Non! C’est la même chose pour les bébés. On sait
ce qui nous attend, on connaît par où nous allons passer, mais l’émotion est
toujours là.
Peu importe le sujet du livre, lorsque l’on écrit, on livre un peu de nous-mêmes.
Nous les auteurs nous nous dévoilons à travers nos écrits. Que ce soit de la
fiction ou un témoignage de vie, nous nous « déshabillons » face à
nos lecteurs… tout en gardant une certaine pudeur.
Tout cela Francine Dorval va le vivre le 3 mai prochain. Elle nous
livre son témoignage sur ce qu’elle a vécu pendant 2 ans, la maladie qui a
bouleversé sa vie ainsi que celle de son entourage; sa famille et ses amis.
Elle nous parle de cette maladie que tout le monde côtoie de près ou de loin,
le cancer. Elle nous raconte comment elle a abordé ce sujet avec ses petits
enfants pour les protéger, mais en même temps les plonger dans la réalité de
l’inconnu pour la suite des évènements. Elle a eu l’idée de ce livre lors de
ses séjours à l’hôpital alors qu’elle discutait avec les autres malades qui ne
savaient comment en parler avec leurs petits-enfants sans leur faire peur, mais
aussi avec la crainte de ne pas les voir grandir.
Son livre intitulé GRAND-MAMAN EST MALADE… ELLE A LE CANCER est en deux
parties.
La première partie est un dialogue mettant en scène la grand-maman, son
fils et ses petits-fils tout au long du processus médical jusqu’à la rémission.
Dans la deuxième partie, elle donne certains trucs et conseils aux lecteurs sur
la façon d’aborder le sujet avec leurs proches, mais surtout avec leurs
enfants. Leur expliquer à travers leur univers ce qu’est cette maladie si
présente qu’elle en devient quotidienne.
Voici comment elle termine, comment elle voit son futur, son envie de
vivre :
« En dernier lieu, mon
plus grand souhait est de VIEILLIR. Je veux faire du casse-tête; je veux
tricoter des chaussettes; je veux continuer à rigoler avec mes amies; je veux
voyager avec mon conjoint et mes sœurs; je veux semer des carottes au printemps
et les récolter à l’automne; je veux lire sur ma balançoire au bord du
Richelieu; je veux devenir arrière-grand-mère; je veux continuer à chialer sur
les jeunes et sur les vieux; je veux poursuivre les réflexions sur le temps qui
passe avec mon fils. Je veux vivre vieille, vieille! »
J’ai eu la chance de rencontrer Francine sur le bateau durant l’été 2014 ce
qui nous a permis de collaborer ensemble afin de livrer ce magnifique livre
plein d’émotion, de tendresse, de rires parfois, mais surtout d’espoir.
Francine Dorval et nous-mêmes, les Éditions Azélie vous attendons
à La Maison
amérindienne qui est située au 510 montée desTrente à Mont-Saint-Hilaire, le 3
mai prochain de 14 h à 16 h. Le grand public est invité à cet évènement pour
lequel il est nécessaire de réserver une place en composant le 450 464-2500.
Pour ceux qui ne peuvent être présents, mais qui désirent se procurer le livre,
vous pouvez me contacter ou communiquez directement avec Francine Dorval par
courriel : frdorval@videotron.ca.
Bon lancement Francine, longue vie à ce beau témoignage et merci de
m’avoir fait confiance tout au long de ce processus de publication.
Je tiens à préciser que toutes les illustrations du livre ont été
réalisées par Georges Gaudet.
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