Croisière
thématique sur les richesses maritimes. C’est donc tout naturellement que j’ai
choisi comme thème cette semaine, le fleuve Saint-Laurent. Ce fleuve et la nature qui l’entoure
ou l’habite et un bien précieux que nous devons protéger. C’est en le
découvrant que l’on prend conscience de sa force, mais surtout de sa fragilité.
Il n’y a pas de médecins pour le fleuve, alors c’est à nous de le protéger et
de prévenir tout ce qui pourrait le détruire.
En écoutant les textes livrés cette semaine,
je me suis rendu compte que beaucoup comme moi aiment ce fleuve et prennent
conscience de son importance, mais surtout de sa fragilité.
Le fleuve Saint-Laurent
Cette route qui me berce
chaque semaine depuis cinq étés fait désormais partie de moi. Je ne peux
imaginer un Québec sans le fleuve Saint-Laurent.
Avant mon arrivée dans ce beau
pays, je vivais en montagne, loin de tout bord de mer. Il y a 18 ans, j’ai
découvert le fleuve Saint-Laurent, mais vu de la terre. Déjà là, j’étais
émerveillée. Souvent, je me rendais sur le bord de la rive et je rêvais en
regardant l’eau filer par le courant. À ce moment-là, je ne pouvais me douter
que je naviguerais chaque été dessus.
Le fleuve Saint-Laurent
m’envoûte et m’apaise. Une fois sur le pont du bateau, plus rien n’a
d’importance, plus rien ne vient troubler ma quiétude. L’eau du fleuve est
comme le sang qui me fait vivre. Il est la veine principale du Québec.
De plus, le fleuve est
mystérieux. Il semble calme en surface, lorsque le temps est clément, mais une
vie sous-marine l’habite.
Tout s’agite dans ses
profondeurs. C’est comme s’il voulait tout garder pour lui. Comme s’il voulait
protéger ses fonds marins de tout prédateur.
De temps en temps, une baleine
monte en surface et nous salue pour aussitôt replonger dans les bras
protecteurs des eaux du fleuve.
Naviguer sur le fleuve me fait
voir la vie différemment.
Il sait parfois aussi nous
montrer son côté agressif. Il ne faut pas le combattre. Il faut l’apprivoiser,
il faut se fait adopter par lui.
Le fleuve me nourrit
spirituellement et depuis cinq années à le voisiner, je me sens plus forte.
J’ai bien l’intention de le côtoyer et de l’aimer encore de nombreuses années.
Dominique Damien
Je
remercie tous les participants pour leur participation et la lecture de leur
texte touchant ou humoristique. Ce fut un beau moment d’échange.
Bonne
semaine à toutes et à tous.
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