La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

dimanche 16 août 2015

Croisière sur le fleuve St-Laurent et son histoire...

Se faire proposer une croisière sur le fleuve St-Laurent et accepter tout de suite sans trop réfléchir, vivre sur le St-Laurent et le découvrir, une petite histoire drôle et une question qui a trouvé sa réponse cette semaine. Voici les thèmes abordés cette semaine.

* * *

Mais où es-tu?

En temps normal, tu te montres chaque jour.
Tu nous accompagnes durant de longues heures.
Nous aimons ta présence, elle nous réchauffe le cœur.
Que ce soit durant les vacances d’été,
Où même pendant les longs mois d’hiver,
Lorsque tu te présentes, tu ravis nos vies.

Seulement depuis quelque temps, tu te fais discret.
Si discret qu’on ne te voit plus pendant plusieurs jours.
On en arrive à s’inquiéter de toi.
Que lui arrive-t-il? Entend-on.

Partout dans les médias, c’est la consternation.
Les scientifiques font des analyses et cherchent une explication.

Toi toujours aussi discret, aussi timide.


Qu’avons-nous fait de si grave, qui justifierait ton attitude?
Avons-nous quelque chose à nous faire pardonner?

Si oui, dis-le-nous, que nous puissions agir vite,
Très vite avant que l’on finisse par t’oublier.
Car t’oublier serait la pire des choses pour nous et pour toute l’humanité.
Nous ne pouvons vivre sans toi.
Aucune pilule, aucune vitamine ne pourront jamais te remplacer.

Il faut que tu ressurgisses,
Que tu chasses ton pendant le plus loin possible.
Réapparaît et viens sécher toute la pluie
Et toute l’humidité qui nous recouvre.

Reviens nous réchauffer de tes rayons,
Tes rayons incandescents qui font en sorte que notre humeur change.
Reviens-nous pour que l’on puisse dire et annoncer partout :

« Le soleil brillera de tous ses feux, et ceci jusqu’à la fin de l’été. »

Dominique Damien

Voyage aux Îles

En avril dernier, ma sœur a fêté ses 65 ans.
Famille et ami(e)s, nous sommes allés au restaurant pour l’occasion. Mon amie Gisèle qui était de la fête commença à dire qu’elle aimerait faire la croisière aux Îles de la Madeleine. Elle me demanda si je voulais l’accompagner.

Sur le moment, j’étais incertaine. Mes enfants m’ont dit :
« Pourquoi tu n’y irais pas? »
Et j’ai tout de suite pris ma décision et disais OUI.
J’avais toujours rêvé d’aller en Acadie et je me suis dit qu’en allant aux Îles, ça pourrait être un peu pareil.


Quelle belle décision que j’ai prise! Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Les paysages avec la mer que l’on voit partout. Les petites maisons et surtout la gentillesse des gens.

Nous avons pris le forfait Art et Culture. Notre guide Yvon était formidable dans les explications et son sens de l’humour.

Je suis présentement sur le chemin du retour. Je n’ai que de belles choses à raconter à ma famille et ami(e)s.

Je vais toujours me souvenir des Îles.

Céline

La mouche.

Il y a une mouche dans la chapelle
Qui éteint les chandelles avec ses ailes.

Le curé choqué s’arme d’un tue-mouches.
« Si seulement elle pouvait se poser sur un mur blanc », dit-il.

Il pourrait s’en défaire facilement,
Sans la faire souffrir éternellement.

Le curé court partout
Comme un homme soûl.

La voilà, elle se pose sur le bénitier.
« Je l’aurai »
Et vlan, d’un coup rapide, il la tue, mais il glisse sur le plancher, le bénitier ayant débordé.

Le lendemain matin, on retrouve le curé mort. Tous croient qu’il s’est noyé dans le bénitier.

Nicole

Je viens de suggérer au conférencier du Saint-Laurent, Georges Gaudet, qui en connaît tout depuis les années 1600 de mettre sur feuille toutes ses connaissances très importantes à savoir pour nous surtout les canadiens.


Je suis heureuse d’avoir eu la chance d’écouter une telle conférence dans un voyage aux Îles de la Madeleine. J’ai vécu toute mon enfance en face de ce fleuve majestueux à Verdun, enfin de ma naissance jusqu’à l’âge de 20 ans. On s’y baignait, faisait de la chaloupe, marchait le long de ses berges. Je l’ai quitté à regret pour une autre ville. Qui prend mari prend pays, comme dit le dicton.

Je lui ai suggéré de contacter l’écrivain Alain Stanké, un ami d’enfance à moi, que j’ai connu à son arrivée au Canada, il avait 16 ans. Il a maintenant 81 ans.

Aline

Un grand merci à mes participantes pour ce beau moment. Comme les autres semaines, ce fut un plaisir.

Bonne semaine à toutes et à tous.



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