La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

vendredi 24 mai 2013

Bienvenue et belle vie aux Éditions Azélie.

Après presque deux semaines de silence, dû à un dur labeur, j’ai l’honneur de vous annoncer une grande nouvelle.

Depuis ce matin, c’est officiel, Les Éditions Azélie ont vu le jour. C’est sous cette enseigne que nous publierons notre roman écrit à quatre mains. Ces deux dernières semaines ont été riches en émotions, certaines plus fortes que d’autres, riches également en travail.

Nous sommes dans la ligne droite finale et pas la plus reposante. Pour la ixième fois, j’ai lu et relu les quelque 300 pages de notre livre. Je suis passée au travers des révisions, une première fois, pour les fautes puis Georges et moi avons relu le tout pour les corrections proposées dans le style, la syntaxe ou, tout simplement, pour éviter certaines répétitions. Ensuite, il m’a fallu apporter toutes ces modifications sur le document original dans mon ordinateur, soit passer en revue presque 80 000 mots contenus dans les 309 pages.

Donc, tout est terminé pensez-vous!

Nenni, nenni! Car maintenant commence la mise en page. Afin de m’ajuster aux formats de l’imprimeur, j’ai transféré le texte dans un logiciel paramétré au format du livre dans sa version finale. Une nouvelle fois, je défile les lignes, organisant chapitre après chapitre, ajoutant des sauts de page, la numérotation des pages sauf les pages blanches. Bref, tout ceci dans un logiciel totalement inconnu pour moi il y a seulement 3 semaines. Comme je lisais dans un forum de question, je dois sortir de ma tête la technique « wordienne » pour comprendre ce logiciel. Plus facile à dire qu’à faire après toutes ces années de pratique.

Rassurez-vous! Je devrai terminer demain, mais cela ne s’est pas fait sans découragement et j’ajouterai même sans panique de ne pas y arriver. À ce sujet, je veux remercier les forums de discussion Internet où l’on trouve toujours une réponse à un problème quel qu’il soit.

Plus que quelques pages, avec insertion d’illustrations, puis c’est la dernière relecture avant l’envoi chez l’imprimeur. Tout ceci était le travail sur le livre en tant que tel. En même temps, il y a eu les démarches administratives. Premièrement pour la création de notre maison d’éditions puis pour la protection et la validation de notre roman. Une fois le tout envoyé à l’imprimeur, quelques jours après nous recevrons un exemplaire relié pour vérification. Qu’allons-nous faire? Et bien le relire bien sûr!

Écrire un roman ce n’est pas seulement noircir des pages en racontant une histoire et faire en sorte que le lecteur aime et apprécie ce qu’il tient entre ses mains. Entre l’écriture par l’auteur et la lecture par l’acheteur, il y a tout un processus qui passe inévitablement par la relecture du texte plusieurs fois par l’auteur, car au bout du compte c’est toujours lui qui a le dernier mot et qui décide de ce que va être le produit final. Ce roman est le quatrième que je publie et je les ai tous lus plusieurs fois. Je n’ai jamais compté, mais je ne pense pas me tromper en avançant le chiffre 10.

Pour finir, je vous offre deux photos prises ces derniers jours :

L'Éang des caps

Vue de l’Étang des caps

Lac solitaire

Le lac solitaire

Bonne semaine à toutes et à tous.

dimanche 12 mai 2013

L’Amour conjugué.

Cette semaine, je vous offre un poème écrit en 2008. J’étais assise sur un banc au square Victoria à Montréal. Il faisait beau et chaud. Des promeneurs en grand nombre passaient devant moi sans paraitre se rendre compte que j’étais là, que j’existais. Dans ma tête, des mots commencèrent à former des phrases. Je pris mon cahier que je trainais toujours avec moi et voici ce que j’ai écrit. Je me suis permis d’illustrer ce texte par quelques photos prises lors de mes voyages ou de mes excursions.

L’amour conjugué

J’errais le long des rues

À la recherche d’avenues

Pouvant me conduire vers toi.

Toi, que j’attends depuis des mois.

 

Je marche d’une place à l’autre.

Je regarde tous ces gens.

Personne ne me voit, ne m’entend.

Ils vont tous la tête haute.

New York

 

Seule, je meurs dans ces villes.

Seule au milieu de tous.

Seule dans ce monde stérile.

Seule ma vie s’émousse.

 

Soudain au loin je t’aperçois.

Je le sais, je le sens,

C’est toi, celui que j’attends.

Toi que je sens au fond de moi.

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Ta route croise ma route.

Tes yeux croisent mes yeux.

Mon cœur en pleine déroute

T’espère, t’attend, te veut.

 

À tout instant

À chaque détour

Je te veux présent

Toi, mon tendre amour.

 

Où es-tu?

Où vas-tu?

Viens me chercher.

Viens me sauver.

 

Désormais à tes côtés

Je vois enfin toutes les beautés.

Se réalise enfin mon vœu

De pouvoir conjuguer par deux.

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Photos : Dominique Damien.

Belle semaine à toutes et à tous.