La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

dimanche 28 juillet 2013

Les Îles dépeintes à travers les mots et les émotions.

Woww!! La vie est belle pour moi. Cet été, j’ai le bonheur de rencontrer des gens formidables avec lesquels je partage mon plaisir d’écrire. Je découvre alors que d’autres ont le même plaisir et osent coucher sur papier leurs émotions pures.

Pour la troisième fois, un homme s’est joint à notre groupe pour le plaisir de chacune de nous. Je le remercie et le félicite.

En leurs noms à tous, je vous offre ces cadeaux.

 

Les Îles-de-la-Madeleine, cet endroit rempli de trésors et de personnes sympathiques.

Je suis nostalgique vers mon retour vers Montréal. Je me demande à quel endroit je pourrais faire la rencontre de ces Îles si paradisiaques.

Lorsque je pense aux Îles, je suis submergée d’émotions, de bons moments passés avec les Madelinots. Quel peuple accueillant, gentil! C’est incroyable la sincérité et le dévouement des gens des Îles. Il n’y a rien à leur épreuve. Ils étaient toujours là pour me mettre à l’aise.

Je garde de bons moments lors de mon voyage. J’ai plein de belles images cachées au fond de ma mémoire. Je suis époustouflée par la beauté des falaises rouges, le paysage verdâtre, les magnifiques maisons et la beauté de ses places et de la mer.

Les Îles! Il n’y a pas assez de mots pour te décrire. Il faut absolument que je revienne te revoir. Tu vas me manquer.

Falaises rouges 2

Jocelyne Thibault

 

Voyage aux Îles.

Sans aucune attente, je me suis rendue sur ces Îles.

À bord d’un bateau enchanteur, la traversée fut un enchantement.

La mer dansait pour moi et m’a ensorcelée.

C’est alors que je les aperçus.

J’étais déjà conquise. Tout ce que je vis aux Îles m’enveloppa de paix, de quiétude.

Les paysages aux multiples visages, le Sud et l’Europe ont tout à envier à cette région.

Comme j’aimerais posséder une des maisons colorées qui sillonnent ses côtes.

Faute de sous, je promis d’y retourner chaque été et d’en parler à tous.

Maisons colorées

Christine Carrier

 

Sur ce navire…

Sur ce navire, je vois des couples et des familles. Je vois aussi des personnes seules qui osent faire une croisière sans âme sœur…

Ils et elles viennent ici avec leurs épreuves, leur courage, leur histoire et surtout avec leur espoir…

Chaque histoire de vie est une histoire de courage…

En fait, une croisière c’est un grand voyage de « tout seul ensemble » comme le chantait Daniel Bélanger. Quelque part, c’est le voyage de l’humanité…

Bateau croisière

Paul Carrière

 

Les îles à Madeleine

Îles de verdure.

Îles de drôle de parlure.

Îles de petites maisons colorées,

Toutes éparpillées.

Îles aux majestueux rochers rouges

Qu’à ses pieds la mer sans cesse bouge.

Îles où le cœur de ses habitants

Nous accueille comme ses propres enfants.

Merci Madelinots pour tant de bonté

Et tant de beauté.

Nous nous souviendrons longtemps de vous

Et c’est avec joie que l’on se redonne rendez-vous.

Îles de verdure

Anne Boissonneault

 

Îles-de-la-Madeleine

Terre meurtrie par l’invasion

Qui a blasphémé notre maison.

Je te croyais protectrice des ombres

Entourée de toute cette eau à la ronde.

J’ai dû lever l’ancre vers d’autres horizons

Et me prostituer à d’autres nations…

Lever les voiles

Hélène Camirand

 

La grande séduction

Dès mon arrivée aux Îles, le paysage m’a frappée par sa grande beauté. En me promenant dans ce décor enchanteur, j’ai été éblouie par tant de couleurs. En écoutant le parler chantant des Madelinots, j’ai été séduite.

Souvent en traversant les montagnes et les vallées, je me disais qu’il devait être fort agréable d’habiter ce magnifique archipel… et que je m’y plairais sûrement.

Devant ces maisons multicolores, j’ai eu la réflexion suivante :

« Ce sont des maisons colorées à l’image des gens qui y habitent. Ô combien colorés et d’une chaleur immense »

Et que dire de l’odeur de la mer… un mélange de sel, de poissons et tout autre habitant de la mer. Cette odeur est enivrante… Maintenant, je comprends les insulaires en exil lorsqu’ils disent s’ennuyer de l’odeur de la mer. On se sent chez nous.

Paysage

Hélène Guay

 

Les bateaux, la vie.

Et si les bateaux écrivaient des mots sur l’eau.

Que nous diraient-ils?

Comme labour dans les champs

Ils nous raconteraient la vie des gens à bord.

Leurs labeurs, leurs misères,

Leurs bonheurs, leur histoire, leur vie.

Des vies vides, des vies pleines.

Vides d’épuisement ou peut-être

Pleine d’amour. Qui sait?

Les baleines, les bélugas, les maquereaux, les flétans, les morues, les macareux, les goélands seraient tous lecteurs.

Témoins silencieux de ces histoires simples ou compliquées. Témoins de la vie, de l’amour, de la mort.

Silencieux lecteurs d’un tracé dans l’onde.

Un tracé qui comme labour

Marque le temps.

Un tracé qui contrairement au labour

Marque aussi le temps.

Un temps très court, un tracé tout autant… éphémère.

Bateaux

Anonyme

 

Larguer les amarres, au quai de Cap-aux-Meules sous un soleil chaud. La mer, d’un bleu turquoise, nous accueille à bras ouverts. Des vaguelettes blanches dansent au gré du vent. On pourrait entendre la musique voler.

Sillonner les routes entre les maisons aux couleurs variées, aux formes typiques, les valons arrondis, les falaises rouges plongeant dans la mer.

Marcher sur le sable blond, chauffé par les rayons du soleil reflétant sur l’eau créant ainsi des gouttelettes d’argent.

La musique des accents colorés, eux aussi, des Madelinots fiers de leur archipel et qui nous en ont prêté une partie durant notre séjour pour en reprendre possession à notre départ.

Un archipel, au cœur du golfe St-Laurent qui nous donne envie d’y revenir une autre fois et de le découvrir encore plus.

Vagues d'argent

Arabella

Crédit photos : Dominique Damien

Que dire de plus après ça! Je vous laisse savourer ces trésors.

Bonne semaine à toutes et à tous.

dimanche 21 juillet 2013

Beaucoup d’émotions partagées.

Lors de mon 3e atelier d’écriture, j’ai été comblée. Quinze participants se sont joints à moi pour nous raconter et vous raconter ce qu’ils ont découvert aux Îles-de-la-Madeleine.

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Encore cette semaine, je veux remercier le seul homme présent, Jean-Paul Lécuyer. Bravo!

Je vous livre certains textes qui m’ont été offerts.

 

Petit pois sur la terre!

Plus grand que je ne pensais.

Couleurs, couleurs, couleurs,

Yvon Harvie (l’original),

Falaises avec des traces et angles,

Tante Emma,

Le son du langage des gens de l’île (plusieurs dialectes) très différents,

Me rappelle le Bas St-Laurent,

L’horizon.

Jean-Paul Lécuyer.

 

Un paradis perdu,

L’endroit lointain de mon enfance.

Un paradis retrouvé

Dans ces îles au milieu de l’océan.

Michelina Cellucci.

 

Les Îles-de-la-Madeleine.

Les Îles, un pays à partager me dit-on et dont je rapporte un gros morceau. Gros comme un pan de rocher. Des gens ouverts, si beaux de sourires, d’histoires, de simplicité romancée, de courage pas ordinaire.

Les Îles, ce sont des cultures de mots créées au gré des moments, des évènements.

Les Îles… c’est insaisissable et c’est son mystère, celui qui me fera rêver et revenir…

Joanne.

 

Voyage aux Îles-de-la-Madeleine.

Au départ, j’ai entrepris ce voyage à reculons.

Je ne sais pas pourquoi.

En visitant, j’ai un coup de cœur.

C’est immense le bleu de la mer, le sable rouge, chaud, ses falaises, ses rondeurs, ses pics.

Les grands espaces verts, ses maisons espacées les unes des autres, encore de la couleur.

Où sont les gens, les femmes sont-elles au travail? Personne ne se berce sur les perrons ou marche dehors.

La chaleur des gens rencontrés dans les endroits publics. La musique entraînante, les mots. Je suis calme et je voudrais mieux les connaître.

Est-ce que la plupart sont heureux?

J’espère que l’amour y transpire dans la peau que j’ai côtoyée jusqu’ici.

Je m’en vais déjà à regret de ne pas avoir eu l’opportunité de mieux les connaître.

Denise B. St-Onge, Val d’Or 

 

Les Îles ont rempli leur mission, nos visiteurs sont repartis émerveillés.

Merci à vous tous d’avoir accepté de passer ce bon moment avec moi.

Petit clin d’œil!

Visite à Québec

Une rencontre insolite lors de l’escale à Québec.

Bonne semaine à toutes et à tous.

vendredi 12 juillet 2013

Des visiteurs nous livrent leurs émotions.

Comme la semaine passée, j’ai eu le bonheur de partager des moments d’émotions avec certains passagers du CTMA Vacancier qui ont bien voulu me livrer leur écrits.
Avant de vous les faire découvrir, je voulais remercier et féliciter Monsieur Bernard Bonne qui a bien voulu se prêter à l’activité, mais surtout être le seul homme parmi cinq femmes.
Voici en primeur ces écrits avec la gentillesse de leurs auteurs ci-dessous :
Atelier écriture-2
Les îles.
Ce magnifique pays minuscule aurait pu inspirer Gilles Vigneault par ses hivers interminables et ses étés effervescents.
Cependant, ce pays est venu me chercher par ses insulaires. Les vibrations émises par leur voix, leur sourire, leurs chansons ont soulevé un torrent de souvenirs de « mon » peuple de terres où l’hiver s’étirait.
Nos racines ont beau être différentes, je les sens, les mêmes et je me laisse bercer par mon enfance.
Merci les Îles.
Nicole Myre.
 
Jeté à la mer le 10 juillet 2013, de Chandler.
Le Vacancier CTMA fait retour des Îles à Montréal, la croisière est agréable, aux Îles des expos retracent la vie du siècle dernier. On peut mesurer l’évolution, on rêve à l’idée de ce qu’elle sera au siècle prochain.
Bernard Bonne
 
Les Îles-de-la-Madeleine, une visite brève et heureuse.
Madelinots, Madeliniennes,
Accueillants, présents et fiers.
Du ciel à la terre
Créativité et beauté
J’ai découvert l’honnêteté,
Le travail acharné
Et l’amour de ses terres.
Merci!
Namaste
Marie Danielle Boyer
 
Les Îles-de-la-Madeleine,
À qui appartiennent-elles?
De ses origines à maintenant,
Ses habitants nous les offrent
Pour un court moment.
Du caillou à l’étoile de mer retrouvé sur la plage,
De ses artisans à tous les restaurants.
Aux rires et aux partages
Au cours du voyage
Mon cœur a retrouvé ses moments
D’émerveillement.
Namaste
Marie Danielle Boyer
 
Pourquoi elle me bouleverse tant?
Je n’en sais vraiment rien, mais à la vue des Îles-de-la-Madeleine pour la première fois, je n’ai pu retenir quelques larmes.
Buttes rondes et mer turquoise, plutôt bleue. Un bleu qui n’existe nulle part ailleurs, un bleu qui atteint l’âme.
Une fois aux Îles, j’ai foulé le sable des dunes, trempé mes orteils dans la mer et regardé le soleil se coucher sur l’horizon dans un lit de feu flamboyant.
Aujourd’hui, de retour vers mon île à moi, mon Montréal si différent, je me demande si ce voyage, ce beau voyage n’est pas autant un voyage intérieur qu’un voyage vers une île vraie.
Anonyme.
Je ne saurais trop encourager ces auteurs de persévérer dans leurs écrits. Il y a du talent autour de nous.
Pour terminer, le fleuve calme sur lequel glisse le navire.
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Bonne semaine à toutes et à tous.










































jeudi 4 juillet 2013

Mots jetés dans le sillage du navire.

Cette semaine, je me trouvais sur le bateau de croisière CTMA Vacancier où j’animais un atelier d’écriture. Rien de bien sérieux. Pas question de se retrouver sur les bancs d’école. Les participants devaient simplement écrire ce qu’ils ont aimé ou ce qu’ils ont vu durant leur séjour aux Îles-de-la-Madeleine.

Avec l’autorisation des auteurs des textes, je vous livre trois bijoux qui m’ont été offerts :

Ma première croisière.

Première fois que je prends un bateau de croisière,

Première fois que je me fais guider pour visiter.

Première fois que je me fais servir sans avoir à ramasser mon cabaret.

Première fois que je fais 3 jours de visite continue et que je ne suis pas trop fatiguée.

Première fois que je côtoie des gens aussi enthousiastes, à part chez nous au Saguenay évidemment.

Première fois que je dis en partant : « J’aimerais y revenir ».

Première fois, mais pas la dernière.

Michelle Levesque de Ville La Baie

Comparaison.

Dès mon arrivée, j’ai vu une similitude avec mon coin de pays.

L’accueil des Madelinots est semblable à ceux de ma ville « La Baie ».

L’enthousiasme est communicatif, on a tout de suite le goût de rire.

Je me suis surprise à aimer l’histoire, car même chez nous on a « La Fabuleuse histoire d’un Royaume ».

Les plages, les grottes, etc. Je me sens chez nous. Le sable est par contre plus doux.

Damien, cher Damien. Ça me fait penser à une certaine auteure.

J’ai savouré, j’ai aimé, j’en ai profité. Je me sens bien. Il se peut que je revienne.

Michelle Levesque de Ville La Baie.

 

Notre rêve.

Yeux grands ouverts,

Je découvre la mer.

À l’horizon, mirage.

Une île, un ancrage.

Couleur aux mille merveilles,

Nos sens s’émerveillent.

Au son des vagues

S’allonge comme des algues.

Au long du rivage,

Un mirage.

Des maisons coquettes et mignonnes

Dont les couleurs rayonnent.

Des rochers qui s’effritent,

D’autres ammophiles

Tant à voir, tant à savoir,

En si peu de temps

Trésor à recevoir.

Dans nos coeurs,

Rayonne cette île, cette sœur

Que l’on quitte avec mélancolie,

La tête remplie de mélancolie.

Nicole Lamy et Rose-Aimée Harbour de la région de Québec.

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À travers ces textes, on ressent très bien l’émotion de ces visiteuses qui repartent avec un pincement au cœur.

Je remercie Michelle et Nicole accompagnée de sa mère Rose Aimée de m’avoir permis de partager avec vous une petite partie de leur séjour.

Je ne saurais trop les encourager à continuer à écrire, car pour une première fois, je peux dire que c’est réussi.

 

Bonne semaine à toutes et à tous.