La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

dimanche 30 octobre 2016

De beaux souvenirs d’un été sur l’eau

Sur le CTMA Vacancier, les soirées sont consacrées à la musique. Après les cours de danse, deux artistes donnent leur spectacle.

Rémy Langlois, chanteur-guitariste sur les croisières depuis 2011, a passé plusieurs semaines sur le bateau et m’a demandé de vous partager des photos de son été. 

Je vous laisse découvrir ces instants volés au hasard des croisières et des différents groupes de passagers.


Beaucoup de plaisir avec les membres d’équipage et certains passagers. Beaucoup d’émotion aussi, des personnes touchantes qui étaient présentes chaque soir. 



Merci Rémy de ce partage, bon hiver et à l’année prochaine.


Bonne semaine à toutes et à tous.

Avec Angèle

Avec Guillaume, Bernard




























Avec Bernard

Brigitte, Donald et Suzanne












Avec Denise










Avec Frédérique












Avec les deux serveurs des bars













Avec Guillaume

Avec Jean
Avec Luc

Avec Arabella
Avec un client handicapé, Rèal et ses parents
Avec Nathalie









Des voyageuses fidèles
Avec deux fans
Avec deux jeunes fans
Avec un couple de passagers
Avec Émile, un passager fan
Avec Michel, Hélène et Estelle
Avec Michel danse de gang style



dimanche 16 octobre 2016

Escapade en vélo

Cette semaine, je vais vous raconter une petite histoire d’escapade en vélo.
C’était un vendredi beau et chaud de ce début d’automne. Encore tôt pour remiser les vélos, alors pourquoi ne pas en profiter.
C’est le départ. De l’eau dans les sacoches, les lunettes de soleil et bien sûr le casque protecteur. On aurait pu partir de l’appartement, mais on voulait profiter pleinement de la découverte d’un nouvel endroit; les pistes cyclables de Salaberry-de-Valleyfield. Donc on accroche les vélos derrière l’auto direction un stationnement de Beauharnois.



Le casque bien attaché, c’est le départ. Il faut tout d’abord rouler un peu sur le bord de la route principale, passer devant le barrage Hydro-Québec de Beauharnois avant de passer sous le tunnel de l’écluse de Melocheville.

Après presque 5 km, début de la piste cyclable. Premier arrêt pour découvrir les alentours. Tout autour un mélange de paysage. 


Ce qui m’impressionne le plus ce sont les arbres morts au milieu de l’étang. Cela me fait penser à des vies qui s’achèvent alors que d’autres commencent à peine.






Nous laissons le début de la piste cyclable et partons droit devant.




Un peu plus loin, deuxième halte. Nous sommes le long du canal de
Beauharnois.
Je laisse mon vélo quelque temps afin de m’imprégner de ces beautés.

Certaines feuilles sont encore bien vertes. Est-ce la proximité de l’eau qui les tient plus alertes? Je veux y croire…


Une fois repartis sur la piste, nous sommes entourés d’un mélange de couleurs automnales.



Plus loin encore, nouvel arrêt encore au bord de l’eau, un aimant pour moi. La nature au bord des villes. De quoi prendre un bon bol d’air frais.




Nous quittons la piste cyclable et roulons sur le bord de la route. À un carrefour, une surprise m’attend. Un regard sur la gauche, réflexe spontané, j’actionne mes freins. La couleur et le style… c’est tout à fait moi. Une maison qui me ressemble.





En la prenant en photo, cela me donne l’occasion de rêver à ce tapis de feuilles éclairé par le soleil qui accentue la beauté des couleurs.



Après un petit dîner, découverte d’une rivière qui coule paisiblement
à l’entrée d’un parc. Nous suivons le chemin. C’est calme et je ne sais plus où jeter mon regard tellement je suis émerveillée.


Un détour et j’aperçois un petit pont qui m’appelle. Je m’y aventure.



Peut-être une petite île m’attend au bout!





Sur le chemin du retour, petit arrêt devant ce plan d’eau reposant.


Nous sommes repassés sous le tunnel, on s’accorde un dernier repos avant de rentrer dans l’urbanisation et le bruit.


Une journée magnifique que je voudrais répéter souvent. Trente-neuf kilomètres à tourner la tête à droite et à gauche afin de ne rien rater.



Bonne semaine à toutes et à tous.

mardi 11 octobre 2016

L’énigme de la ville aux illusions perdues

Cette semaine, j’ai laissé la plume à Jacques qui a bien voulu m’envoyer le texte qu’il avait écrit lors d’un atelier d’écriture. Après avoir sélectionné plusieurs mots dans les pages d’un livre, voici ce qui l’a inspiré.

L’énigme de la ville aux illusions perdues

C’était une belle journée ensoleillée, malgré une étrange formation de nuages verdâtres qui se dessinait plus au sud. J’attendais au bord du chemin l’autobus pour me rendre en ville, mais après un certain temps, je réalisai finalement qu’il était déjà passé. Plusieurs minutes de marche plus tard, une voiture s’arrêta soudainement près de moi. La sympathique vieille dame qui était au volant de cette Mini-Austin rouge me demanda gentiment si j’avais besoin d’un transport. Surpris de me faire offrir de l’aide par une femme âgée, je laissai mes préjugés de côté et lui répondis que je devais rejoindre un ami du nom de Miguel, qui m’attendait vers treize heures à Sainte-Trinité-de-l’Immaculée-Conception. Elle me fit signe de monter à bord, étant donné qu’il était déjà presque midi cinquante-deux.
« Je me nomme Martine », dit-elle d’un ton fier et d’une voix joviale.
« Enchanté, moi c’est Jacques » répondis-je, amusé par tant d’enthousiasme.

Une fois assis bien confortablement sur la banquette arrière, je remarquai plus précisément que ma conductrice était coiffée d’un chapeau rouge un peu trop grand et portait d’encore plus énormes lunettes, tout aussi rouges que son couvre-chef et son auto.
« Vous aimez le rouge, je crois… n’est-ce pas? » lui demandais-je, même si c’était bien évident…
« Détrompez-vous! me dit-elle, ma couleur préférée est le vert, comme mon auto, mon chapeau et mes verres fumés. »
Un peu surpris de sa réplique, je me dis simplement qu’elle devait être daltonienne.
Mais durant le trajet, je me rendis compte de certains autres détails étonnants… de plus en plus de véhicules, nous accompagnaient… et nous empruntions une route différente de celle qui mène habituellement à la ville. Je lui demandai alors :
« Comment se fait-il que nous allons vers le sud, alors que Sainte-Trinité est à l’est? »
L’air tout aussi surpris, elle me répondit :
« Pourquoi diable voulez-vous vous rendre dans cette fourmilière ennuyeuse, alors que tout le monde désire aller au même endroit? » 
« Que voulez-vous dire? Où allons-nous? » lui dis-je, stupéfait.  
Sa réponse fut tout aussi inattendue :
« Notre destination est celle qui se trouve à côté de l’emplacement où tous nos concitoyens veulent se donner rendez-vous : au sud-ouest de la montagne qui se trouve sur la vallée des falaises sans fin, évidement! »

Jacques Dupuis

Merci beaucoup Jacques de t’être prêté au jeu. Je me souviens lorsque tu as lu, nous étions tous amusés et impatients d’entendre la suite. Je suis ravie de l’avoir reçu et encore plus par l’envoi de ton deuxième texte qui fera l’objet d’un prochain blogue.

Si vous aussi, chers lecteurs et lectrices, vous désirez vous exprimer à travers mon blogue, cela me fera plaisir de partager vos inspirations.


Bonne semaine à toutes et à tous.