Bébé est arrivé à la maison.

Ouff!! L’attente fut longue et périlleuse. Angoissante et stressante. La douleur était plus morale que physique, car comme tous nouveaux parents nous avions hâte de voir à quoi ressemblerait notre bébé dans ses boîtes.

Jeudi, nous avions la confirmation que la fabrication était achevée et livrée à l’entrepôt de Québec, prête à prendre la route jusqu’à Souris pour embarquer sur le bateau samedi à 14 h. Du vent était prévu pour samedi et la crainte que le bateau ne voyage pas augmentait notre tension. À notre réveil, nous nous rendons compte que le bateau a bien quitté les Îles comme prévu et prévoit revenir vers 19 h. La météo ne voulait vraiment pas être de notre côté, la brume s’est levée et on ne voyait pas au bout du quai. On s’arrachait pratiquement les yeux à vouloir percer cette brume et, oui enfin nous apercevons le bateau qui rentre au port.

Un premier ouf de soulagement, mais la grande question : Nos boîtes sont-elles à bord? Nous devrons attendre le lendemain pour le savoir. Encore une nuit à attendre. Et une autre matinée.

Finalement, HOURRA! tout est arrivé à bon port et nous en prenons possession dans l’après-midi. Ensuite vérification dans chacune des 25 boîtes. Tout est parfait. Nous sommes très satisfaits de notre bébé et nous avons hâte de vous le présenter.

En effet, petit rappel. Lundi 8 juillet 2013, nous vous attendons tous sur le quai de Cap-aux-Meules au Terminal de croisière pour un 5 à 7. Ce sera le moment de vous dévoiler notre œuvre.

Couleur de coucher de soleil.

Bonne semaine à toutes et à tous.

De le belle visite

En complément à mon blogue de la semaine dernière, voici qu’hier matin, le samedi 22 juin, arrivait dans la baie un magnifique voilier, portant drapeau Français, mais surtout pavillon Brestois.

Le Rara-Avis a quitté Brest en décembre 2012 pour une traversée transatlantique, en passant par la Martinique il a fait escale à Halifax puis s’est arrêté aux Îles-de-la-Madeleine pour 3 jours.

Curieux de le voir de plus prêt, c’est au cours d’une randonnée en vélo que nous nous sommes approchés. La curiosité d’en savoir plus sur ce grand bateau, de question en question, nous avons eu l’honneur de monter à bord et de le visiter. C’était pour moi une grande première.

L’intérieur est superbe, l’odeur du bois mêlé aux cordages nous amène dans un univers complètement inconnu. Mon âme d’écrivaine imaginait toute une intrigue se jouant dans une autre époque, en pleine mer, au milieu de marins de toutes origines. De la piraterie, de la mutinerie contre un capitaine qui aura du mal à reprendre possession de son navire et de son équipage. Mais, stop! Je ne vous en dis pas plus, car, qui sait, peut-être qu’un jour, les Éditions Azélie vous annonceront le lancement d’un roman de pirate.

Parlons de lancement.

Bien sûr, je vous en ai déjà parlé, mais aujourd’hui c’est officiel. Le 8 juillet prochain, Georges et moi nous lançons notre roman ici, aux Îles-de-la-Madeleine, lors d’un 5 à 7, dans le Terminal des croisières, sur le quai de Cap-aux-Meules. Ce sera également le lancement officiel des Éditions Azélie. Bien entendu, tout le monde est invité. Pour ceux qui se trouvent à l’extérieur et ne peuvent être présent, cet automne nous prévoyons faire la promotion de notre livre, dans plusieurs endroits de la province et nous espérons vous y rencontrer. Bien entendu, nous annoncerons les dates et les lieux en temps voulu.

Bonne semaine à tous et à toutes.

Nos amis les bateaux.

Vivre sur une île.

Voilà bientôt 4 ans que je vis dans cet archipel niché au creux du golfe du Saint-Laurent. Petit à petit au fil du temps, je me suis habituée au rythme des bateaux qui cadencent les saisons. Il faut dire aussi que je suis bien située pour en apprécier la vue. Toutes les photos sont prises depuis mon patio. Je vais essayer de vous raconter les bateaux qui animent mon quotidien.

Tout d’abord, après une saison d’hiver où les traverses vers le continent se font plus espacées, LE MADELEINE rentre au port, revient à la maison après avoir passé ses inspections.

Puis vient le temps de la pêche aux homards. Par dizaine, des bateaux de pêche se rendent sur leur lieu de collecte tôt le matin afin de remonter du fond des eaux les délicieux homards très recherchés et très appréciés par tous les connaisseurs.

De temps en temps, nous voyons quelques voiliers venus visiter l’archipel ou tout simplement faire escale avant de reprendre leur route vers un autre port. C’est chaque fois un spectacle magnifique.

Alors que LE MADELEINE a repris son service régulier vers Souris, LE VACANCIER est souvent demandé en renfort à Matane. Après plusieurs semaines, il est de retour et se prépare pour les croisières qui approchent à grands pas. Son arrivée chaque dimanche est toujours belle à voir. L’été suit ainsi le tempo de ces deux navires blancs et leur va et vient vers Souris ou Montréal.

L’automne s’installe et c’est le temps des croisiéristes venus visiter ce petit ilot en plein milieu du golfe. Des paquebots venus de partout, des hôtels flottants qui restent à l’ancre au large en débarquant leur passager dans des canots.

 

La frénésie s’achève et l’hiver ralentit le tempo des voyages. Les voiliers, les bateaux de plaisance et les bateaux de pêche quittent les marinas. Tout s’endort pendant quelques mois en attendant le retour à la vie sur les quais.

Tous ces bateaux font tellement partie de ma vie que lorsque LE MADELEINE ou LE VACANCIER rentre au port après une longue absence, c’est toujours un plaisir de les revoir revenir comme un membre de la famille qui revient à la maison.

Cet été, durant les mois de juillet et d’août j’aurai le grand bonheur de voyager sur LE VACANCIER et d’y travailler.

Bonne semaine à toutes et à tous.

Quatrième bébé et l’émotion est toujours là.

 

C’est la quatrième fois que je publie un livre. Après le premier et toutes les émotions qui s’y sont attachées, je me disais : la prochaine fois, ce sera mieux. Je vais finir par m’habituer. Eh bien non! Cette semaine alors que j’envoyais par courriel notre manuscrit à l’imprimeur, j’ai ressenti pour la quatrième fois un léger malaise, une drôle de sensation dans le ventre. Comme si j’abandonnais un enfant.

Je me souviens de mon premier roman. Je l’ai fait imprimer en plusieurs exemplaires pour l’envoyer à des maisons d’édition. Je me trouvais au Bureau en gros. La fille au comptoir me demande de lui laisser ma clé USB que je serrais fort entre mes doigts, cela prendrait au moins 24 heures. À contrecœur, j’ai accepté et je suis sortie. Une fois assise dans mon auto, la porte fermée, les mains sur le volant, je me sentais coupable et, les larmes aux yeux, j’avais du mal à quitter le stationnement. Ces 24 heures m’ont paru une éternité. Quelques mois plus tard, je tenais en main un exemplaire de mon livre, pour une dernière révision avant l’impression finale. L’émotion était à son plus haut et je n’ai pu retenir mes larmes. Les 2 publications suivantes ont été moins émotives, bien entendu, mais les sentiments étaient toujours forts.

Lors de mes lancements, je présentais mes livres avec la même fierté d’une mère qui vient d’accoucher. J’ai souvent dit : j’ai trois enfants et trois bébés littéraires.

Voilà que très bientôt un nouveau bébé littéraire verra le jour. Cette fois-ci, je ne serai pas la seule à vous le présenter. En ce moment même, un premier exemplaire pour dernière vérification est en impression et lorsque nous aurons fait connaissance avec lui et en serons satisfaits, nous lancerons l’impression des copies qui attendront avec impatience que vous les adoptiez. Encore un peu de patience et, le 8 juillet prochain, nous vous dévoilerons notre bébé littéraire lors de notre lancement. Ce sera aussi le lancement officiel des Éditions Azélie.

Dans son blogue cette semaine, Georges vous explique le pourquoi du nom Azélie. Pour en savoir plus, visitez : www.georgesgaudet.blogspot.ca

En avant-première, après la page de couverture, je vous dévoile ci-dessous le logo des Éditions Azélie.

Bonne semaine à toutes et à tous et merci de votre fidélité.