La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

lundi 12 septembre 2016

Le fleuve Saint-Laurent

Croisière thématique sur les richesses maritimes. C’est donc tout naturellement que j’ai choisi comme thème cette semaine, le fleuve Saint-Laurent. Ce fleuve et la nature qui l’entoure ou l’habite et un bien précieux que nous devons protéger. C’est en le découvrant que l’on prend conscience de sa force, mais surtout de sa fragilité. Il n’y a pas de médecins pour le fleuve, alors c’est à nous de le protéger et de prévenir tout ce qui pourrait le détruire.
En écoutant les textes livrés cette semaine, je me suis rendu compte que beaucoup comme moi aiment ce fleuve et prennent conscience de son importance, mais surtout de sa fragilité.



Le fleuve Saint-Laurent


Cette route qui me berce chaque semaine depuis cinq étés fait désormais partie de moi. Je ne peux imaginer un Québec sans le fleuve Saint-Laurent.
Avant mon arrivée dans ce beau pays, je vivais en montagne, loin de tout bord de mer. Il y a 18 ans, j’ai découvert le fleuve Saint-Laurent, mais vu de la terre. Déjà là, j’étais émerveillée. Souvent, je me rendais sur le bord de la rive et je rêvais en regardant l’eau filer par le courant. À ce moment-là, je ne pouvais me douter que je naviguerais chaque été dessus.

Le fleuve Saint-Laurent m’envoûte et m’apaise. Une fois sur le pont du bateau, plus rien n’a d’importance, plus rien ne vient troubler ma quiétude. L’eau du fleuve est comme le sang qui me fait vivre. Il est la veine principale du Québec.
De plus, le fleuve est mystérieux. Il semble calme en surface, lorsque le temps est clément, mais une vie sous-marine l’habite.


Tout s’agite dans ses profondeurs. C’est comme s’il voulait tout garder pour lui. Comme s’il voulait protéger ses fonds marins de tout prédateur.
De temps en temps, une baleine monte en surface et nous salue pour aussitôt replonger dans les bras protecteurs des eaux du fleuve.
Naviguer sur le fleuve me fait voir la vie différemment.

Il sait parfois aussi nous montrer son côté agressif. Il ne faut pas le combattre. Il faut l’apprivoiser, il faut se fait adopter par lui.
Le fleuve me nourrit spirituellement et depuis cinq années à le voisiner, je me sens plus forte. J’ai bien l’intention de le côtoyer et de l’aimer encore de nombreuses années.

Dominique Damien

Je remercie tous les participants pour leur participation et la lecture de leur texte touchant ou humoristique. Ce fut un beau moment d’échange.

Bonne semaine à toutes et à tous.

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