La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

dimanche 1 février 2015

Relation d’amour ou de haine avec l’hiver.

Inlassablement chaque automne, nous sommes tristes de voir partir l’été, de laisser s’évanouir nos souvenirs de plage, de voyage, de beau temps. Il est alors temps de penser à remiser nos accessoires de jardin, de ramasser nos derniers légumes, de faire le tour de la maison afin de calfeutrer les quelques petits interstices ici et là, de régler les thermostats pour un chauffage confortable dans toutes les pièces. On organise tout cela en faisant des projets d’activités hivernales.
Un coeur dessiné sur la neige par le vent.
Ici au Québec, les hivers sont très présents et font partie de notre vie, de notre rythme annuel.

Il en va alors de toutes sortes de prédictions. Va-t-on avoir un Noël blanc? Les précipitations de neige seront-elles plus ou moins abondantes que l’année précédente? Les températures vont-elles atteindre des records de froid ou de chaud? Les discutions autour d’un café en après-midi avec les habitués de la place vont bon train.
Noël est à la porte. S’il est blanc, les enfants sont contents et certains également. Pour d’autres ce n’est pas une bonne nouvelle. Il faut se réhabituer à conduire sous la neige.

Mon auto sous la neige


L’hiver est installé depuis quelques semaines et la rage gagne quelques-uns. Quand cela va-t-il cesser? Il faut encore sortir la souffleuse et la pelle?
C'est le temps de la souffleuse

Qui n’a pas dit ces phrases-là? On a tous, ou presque, hâte au printemps. Demain, le 2 février sera le jour de la marmotte qui va nous annoncer que le printemps arrive dans 6 semaines. Si vous regardez le calendrier, elle ne se trompera pas, car 6 semaines et quelques jours plus tard, nous serons le 21 mars jour du printemps.



Il y a un autre côté à l’hiver. La beauté des paysages qu’on croirait en noir et blanc.
Les baies gelées

Le soleil qui se reflète sur la neige. La blancheur des paysages contrastée avec le bleu de la mer. 
Le blanc et le bleu
Il y a la joie des enfants qui créent des bonshommes de neige, qui se roulent dedans, qui se font glisser sur les pentes. Il y a la joie des skieurs qui peuvent s’adonner à leur sport durant quelques semaines. Il y a le plaisir de s’emmitoufler dans des vêtements chauds, ne laissant paraître que les yeux et sortir prendre une marche d’air pur et frais.
Marcher sur la baie gelée

L’hiver au Québec, comme dans d’autres pays, est inévitable et nécessaire. C’est à nous de l’apprivoiser et d’apprendre à l’aimer pour tous les bienfaits qu’il nous apporte. Comme dans toute chose, il y a des inconvénients. Faisons en sorte que ces points négatifs nous fassent apprécier encore plus le positif de cette saison qui laisse la nature s’endormir pour se réveiller encore plus belle et plus forte. Il en va de même pour nous. Nos ancêtres n’avaient qu’une peur dans leur vie. Passer l’hiver sans être malade et en ayant de quoi manger. Après cela, tout était possible.
Aujourd’hui dans notre pays, ce souci ne fait plus partie de notre vie. On ne manque pas de nourriture, nous sommes approvisionnés régulièrement. On a tout le chauffage que nous désirons et si nous tombons malades nous avons les hôpitaux pour nous soigner.
Nous n’avons donc aucune raison de détester l’hiver. C’est une saison de dormance, mais de toute beauté.

Bonne fin d’hiver à tous et à la semaine prochaine. 

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