Dieu du vent dans la mythologie grecque, Éole est le régisseur des
vents dans les récits de Homère. Le vent, cette énergie renouvelable qui est
sous-exploitée.
Pourtant, les éoliennes existent depuis très longtemps. Il n’était pas rare
autrefois de voir ces éoliennes à eau à côté des maisons ou des fermes.
Installée sur un grand pylône, une roue faite de panneaux de tôles reliés au
centre cherchait le vent à l’aide de son gouvernail en arrière et servait soit
à pomper l’eau ou, plus tard, à faire de l’électricité. Dans tous les bons
vieux films américains, il y a toujours cette image. Elles ressemblaient aux
moulins à vent.
Puis, l’éolienne fut délaissée. Le premier choc pétrolier des années 1970
remet cette technologie en avant plan.
En 2005, j’ai eu la chance de visiter le centre d’interprétation des
éoliennes à Cap-Chat en Gaspésie. Je me trouvais, avec d’autres visiteurs, au
pied du parc des éoliennes, accompagnés par un guide. Nous étions entourés de
mâts gigantesques surmontés de pales qui tournaient avec le vent léger de cette
journée ensoleillée.
Depuis ce jour, j’ai une certaine fascination pour ces moulins à vent
modernes et chaque fois que j’en aperçois au loin, je ne peux m’empêcher de
faire un détour pour les admirer et les prendre en photo.
Quelle ne fut pas ma surprise, lors de mon arrivée à Sainte-Martine!
Depuis mon salon, je vois les pales d’une éolienne en mouvement. Eh oui! à
quelques kilomètres de chez moi, des éoliennes trônent fièrement dans les
champs. Alors oui, j’ai pris mon auto, je me suis rendue le plus près possible.
Je sentais une attirance, comme un aimant. Je n’ai pu m’approcher très très
près, mais elles étaient là devant moi, aux abords d’une ferme.
J’ai beaucoup de mal à comprendre l’animosité face aux éoliennes. Je préférerais
être alimentée en électricité par une éolienne que par tout autre moyen comme
le pétrole. Certains disent qu’elles sont bruyantes, d’autres que cela détruit
le paysage… Je ne débattrais par sur ce sujet, car pour moi c’est une perte de temps.
Je laisse les détracteurs de côté et je continue d’admirer ces « dames
du vent » qui me fascinent chaque fois que je prends la route et que je
les croise. J’irais encore à leur pied pour les photographier et me remplir les
yeux de leurs mouvements gracieux.
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