La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

samedi 10 novembre 2012

Écrivain… Quel beau métier!










 Écrivain… Quel beau métier!






Belle semaine d’écriture… 20 nouvelles pages s’ajoutent.
Mais tout un challenge. Comme je vous l’ai expliqué dans mon dernier message, Georges et moi écrivons à deux mains… En fait pour ce roman-ci ce serait plus judicieux de dire… oupsss… d’écrire à quatre mains.

En effet, lors de l’écriture de mes précédents romans, j’écrivais à la main sur un cahier. Par la suite, une fois le roman terminé, je transcrivais tout à l’ordinateur. Cela me permettait d’apporter quelques corrections et quelques modifications à mon texte. Donc j’écrivais à une main…













Cette fois-ci, il a fallu s’adapter. Et je ne parle pas de moi uniquement. Georges et moi sommes deux écrivains avec chacun notre style et notre technique d’écriture. Dans ce roman, nous écrivons chacun de notre côté la partie de notre personnage. Alice, l’enquêtrice, en ce qui me concerne et Robert, le journaliste, pour Georges. Mais bien entendu, il arrive que ces deux personnes se parlent. Alors, nous voilà chacun devant notre ordinateur à nous « chater » afin de faire avancer l’investigation. Donc nous écrivons à quatre mains sur nos claviers.

Ce ne sont pas nous-mêmes qui nous parlons, mais Alice et Robert avec leur propre caractère. Comme un acteur qui joue son rôle. De mon côté, Alice est beaucoup plus acerbe que je peux l’être dans la vie.

Cette façon d’écrire pour moi est toute nouvelle. Pour ce roman, j’ai laissé tomber la plume qui glisse sur le papier pour mettre mes doigts sur un clavier, les yeux fixés sur l’écran en essayant de ne pas me faire déconcentrer par les fautes de frappe visibles et soulignées sur ma page blanche. Oui, c’est une nouveauté, mais en même temps c’est très enrichissant. Entre deux séances de « frappe-clavier », Georges et moi discutons de ce que nous pensons pour la suite de l’histoire, ce qu’untel ou unetelle devrait dire ou faire. Quelle chronologie prendre pour arriver à l’arrestation du coupable sans donner trop d’indices aux lecteurs, mais en les tenant en haleine pour qu’ils aillent jusqu’au bout de notre livre. Je dirais plus… faire en sorte qu’ils n’arrivent pas à s’en détacher et qu’ils aient hâte de le reprendre pour vivre un autre moment avec nos protagonistes.

Je ne voudrais pas trop nous flatter, mais il y a quelques jours, nous avons relu les quelque 160 pages déjà écrites et que nous avions mises de côté durant plusieurs mois. Chacun de nous a eu la même réflexion… « Maudit qu’il est bon ce livre »… et nous étions impatients de terminer notre lecture pour reprendre l’écriture et amener nos héros à la fin de notre histoire.

Lorsque nous discutons de notre livre, il nous arrive de nous mettre à la place de nos « doubles ». Lorsque nous parlons de ce que Alice ou Robert devrait faire ou dire, nous employons parfois le JE et TOI. Cette semaine, Georges a ajouté un petit nouveau qui lui tient à cœur. Il est partagé entre les deux. Il veut l’intégrer dans l’histoire, mais sans mettre de côté le rôle de Robert. C’est tout un défi qu’il s’est lancé, mais cela amène un plus au récit.

Écrire une fiction, entrer dans la peau de nos héros est très difficile à décrire. Pour les gens qui nous entourent, ce n’est pas évident de pénétrer cette bulle que nous nous créons, ce petit univers qui nous appartient à nous seul. Deux écrivains ensemble qui écrivent ensembles, cela amène d’autres « problèmes » (même si je trouve le mot un peu fort). Nous avons notre vision du texte et de l’orientation de l’histoire, mais nous devons respecter le point de vue de l’autre. Cela amène parfois à des discussions mouvementées, mais rassurez-vous, pas aussi contrariantes que celles entre Alice et Robert !!!

Bonne semaine à tous en attendant de vous donner d’autres nouvelles…




Coucher de soleil cet été depuis notre petit bateau.



Aucun commentaire:

Publier un commentaire