La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

lundi 3 décembre 2012

Ça y est… j’ai craqué… C’était plus fort que moi…

 

Oh! Ne vous inquiétez pas. Je ne fais pas de dépression. Je n’ai pas succombé non plus à un magasinage compulsif ou autre dépendance de ce genre.

Ma dépendance à moi, c’est le stylo et la page de cahier. Et bien, voilà, je l’ai fait. Exaspérée de me reprendre constamment pour changer telle lettre ou effacer la touche de trop ou même me corriger alors que la petite ondulation de couleur rouge me semblait plus grosse que mes caractères, j’ai voulu persévérer, mais en changeant de méthode. J’ai essayé de taper en regardant mes touches et non l’écran. Non… non… rien n’y fit. C’est plus fort que moi… je dois regarder mon écran. Je fais moins de fautes qu’en regardant mes doigts. Moins de fautes certes, mais il y en a quand même.

Pourquoi lorsqu’on a un écran de 17 po les touches ne se trouvent pas en plein centre de l’écran? Nous devons soit avoir la tête légèrement tournée à droite pour suivre notre texte qui défile devant nos yeux ou bien centrer notre corps par rapport à l’ordinateur, mais être obligés d’avoir les bras décalés vers la gauche. Ceci est la raison des doigts qui chevauchent plusieurs lettres en même temps lorsque l’on est pris par le déroulement de notre écriture et que nos doigts se promènent sur les touches à une visite que beaucoup auraient du mal à suivre.

Alors là… trop c’est trop… Ça suffit!!!!! Je dois changer de méthode. Surtout, j’ai été encouragée par Georges qui lui, de son côté, en pleine concentration aussi, était dérangé par mon impatience, que je voulais discrète, mais encore trop perceptible.

J’ai donc ressorti mon cahier ligné et mon stylo fétiche, vous savez celui qui n’a qu’une fonction, celle d’écrire mes romans.

Wowww!!!! quel bonheur… enfin, je retrouve la sensation du stylo qui glisse sur la feuille. Les idées fusent, l’inspiration n’a plus de barrages. Les mots couchés sur les petites lignes bleues, parfois mal écrits parce que mon cerveau pense vite, remplissent les pages une à une. Je me suis surprise d’emporter avec moi mon cahier à la cuisine le temps de nous préparer un café…

Même si je dois par la suite tout retranscrire à l’ordinateur, ce n’est pas grave. Au contraire, cela va plus vite et me permet d’apporter quelques petites corrections à mon texte.

Pour moi, l’inspiration est plus libre un crayon à la main qu’en tapant sur des petits carrés de plastique noir avec des caractères dessus…. Pour tout vous dire, même vous écrire ce petit texte a été «souffrant» pour moi car j’ai dû revenir en arrière très souvent, trop souvent, pour corriger.

Ceci dit, je vous partage un poème que j’ai écrit lorsque j’ai découvert pour la première fois les Îles de la Madeleine. Bonne semaine à tous.

 

Simple paradis

Dominique Damien

 

Les Iles, mon pays.

À bras ouverts, tu m’as accueillie.

Subjuguée, j’ai été séduite.

Ton aura m’a enveloppée.

 

Tout d’abord l’Île d’Entrée,

Se tenant là majestueuse.

Annonciatrice des beautés

Qui m’attendent, moi la visiteuse.

 

Puis la mer, cette immensité bleue.

Qui m’entoure et m’apaise.

Au loin, je n’en crois pas mes yeux.

La féérie des plages et des falaises.

 

Partout devant moi une palette de couleurs.

Du bleu, du jaune, du rouge, du vert.

Le bruit du vent, la musique de la mer

Rythment les battements de mon cœur.

 

Une simple visite ne suffit pas

C’est décidé, je ne repars pas.

Je veux devenir, moi aussi,

Citoyenne de ce simple paradis.

   DSC02788(1)

Voici un aperçu des magnifique paysage que l’on peut voir aux Îles.

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