La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

lundi 26 août 2013

Une expérience enrichissante de 8 semaines.

Pour la 8e et dernière fois, j’ai eu la chance de passer une heure avec des amoureux des mots. Comme chaque mercredi, cette rencontre m’a beaucoup apporté tant sur les émotions ressenties que sur les témoignages reçus. Vous avez dû vous en rendre compte au fil des semaines et je suis heureuse de partager avec vous ces beaux moments. La participation masculine m’a surprise, car encore cette semaine deux hommes étaient présents. Sans plus tarder, je vous offre ces beaux textes.

 

Berceuse,

Je me laisse bercer par ce navire qui me conduit vers Québec.

Seule, demain je braverai cette ville que je chéris. J’irai me gaver de confiseries chez Madame Géjée. Je dévasterai les boutiques du Petit Champlain.

Me servant de ma mémoire, je retournerai en arrière, en 1989.

Été où ma fille travaillait comme stagiaire en service de table à l’Anse aux Barques.

Les années ont passé, elle n’est pas devenue serveuse, elle est travailleuse sociale.

L’Anse aux Barques n’est plus là.

L’Édifice est toujours là.

Demain, je saurai quelle boutique ou quel resto l’a remplacée.

Ce que je sais, c’est que les pierres de cette maison ancestrale sont imbriquées de mes souvenirs et de la présence de ma fille chérie.

Huguette Courville.

Québec

Jamais je ne les oublierai.

Août 2013. Cinquième visite aux Îles-de-la-Madeleine. Chaque jour, un pur délice. Ce séjour restera gravé dans ma mémoire… dans mon cœur… dans mon âme.

Chaque fois que j’y reviens, je me sens un peu plus sous la douce, mais ferme emprise de leurs charmes. La nature semble se déchaîner pour m’attirer et me retenir. Je ne me lasse jamais d’admirer les mille beautés qui s’offrent si généreusement à mes yeux.

Comment ne pas avoir la foi dans cet Être suprême, celui-là même qui nous a offert tant de splendeurs?

Les Îles, c’est la paix intérieure, le retour aux valeurs vraies, à la réflexion profonde…

Lorraine Longtin

Iles

Les Îles

Les Îles-de-la-Madeleine sont un vrai paradis à mes yeux.

D’abord l’odeur saline, ensuite le vent qui fouette et qui calme tout à la fois, me touchent, m’émeuvent à un très haut point. Je m’en rends compte, en ce moment même, puisque j’en ai les larmes aux yeux.

Et que dire de l’immensité et l’étendue des plages, de la couleur de la mer, parfois bleue à certains endroits, parfois verte à d’autres.

La couleur de la terre rouge et jaune ocre m’impressionne tout autant. Et d’entendre parler de trésors enfouis autour des îles fait rêver. Je me vois en découvreuse de trésors.

Ces trésors, je m’en rends compte, ne sont pas que monétaires. Respirer cet air salin, sentir les odeurs de la mer, revoir en moi-même ces belles couleurs de bleu, de vert émeraude, de turquoise, de jaune et de rouge m’apaise et me nourrit le cœur et l’âme. C’est cela l’abondance et la richesse.

Enfin, l’accueil, la connaissance et la simplicité des Madelinots m’aident à saisir le réel sens de la vie. Savoir apprécier toute la beauté autour de soi c’est une façon d’aimer et de communiquer.

Après avoir écrit ces quelques lignes, je me demande encore pourquoi j’ai le cœur gros et que les larmes me montent aux yeux.

Je ne sais pas où cela va me mener.

Christiane Bérubé

Plages-Falaises

21 août 2013, sur la côte Gaspésienne.

Voyage aux Îles.

Voyage sans histoire.

Voyage dans l’histoire.

À la recherche de repères

À la pêche ici avec lenteur

À la relance de ma perche

Et du bataclan minimum qui va avec.

Du vent, du temps, de l’étonnement,

De la lumière et de l’eau.

À vélo sur la route,

En bateau, en dehors de la vie quotidienne,

J’ai pu m’échapper une semaine

Que j’aimerais sans fin.

Avec ma douce, avec espoir,

C’est un départ, à nouveau!

Jacquelin Hallé

À vélo sur la route

Sur la mer

Aujourd’hui, je vogue.

Je me laisse bercer

Par la balance des vagues

Et par surcroit

Le soleil persiste par sa présence

À m’accompagner sans relâche, depuis le début.

Je fais le plein malgré moi,

Non! Le vide de mes tracas.

Grâce à cette croisière,

J’oublie mon coin de pays,

Pour m’abreuver de nouvelles découvertes.

Les îles en forme d’ancre,

M’ont happé, dépaysé.

Je suis nulle part, sorti de ma région

Dans un horizon tout à fait nouveau.

La mer m’abreuve de ses beautés.

Aujourd’hui, perles d’or.

Hier soir, la lune faisait danser l’eau…

Mais c’est le bonheur total.

Quel bienfait que de voguer sur la mer!

Ça me permet de m’évader, de changer d’air

Et d’eau (Lac St-Jean)

Surtout, je constate que c’est quasi un changement de vie.

Loin de la télé, épargné de l’actualité trop envahissante.

Je constate que j’étais esclave des évènements pas toujours reposants.

Oh que j’apprécie la mer pour ça.

Gaston Laforest

Clair de lune

L’horizon, cet infini.

Teinté de tous les tons de bleus.

Le ciel, la mer, que ça, mais tout puissant.

Cet infini rejoint le mien.

Là, j’y retrouve mon plus bel héritage de couleurs.

Ces couleurs humaines qui sont profondes comme la mer,

M’invite à plus de grandeur.

Monette Leblanc

Mer

Comme on dit : « Toute bonne chose a une fin ». Malheureusement, c’est vrai et ces ateliers d’écriture sur le Vacancier vont me manquer. Cela m’a permis de faire de belles rencontres et, j’ose l’espérer, de donner le goût à certains d’entre eux de prendre la plume, de laisser aller leur cœur pour coucher sur papier tout ce qu’ils désirent. L’écriture prend une grande place dans ma vie et elle m’a beaucoup changée. J’ai commencé à écrire en 2005 et je me demande pourquoi je n’ai pas commencé avant.

Je veux ici remercier sincèrement tous les nombreux participants. Vous méritez de sincères applaudissements.

 

Bonne semaine à toutes et à tous.

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