La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

mardi 9 septembre 2014

Les Îles de la Madeleine, source d'optimisme...

Nous avons tous un passé rempli d’épreuves de toutes sortes. La vie nous paraît parfois difficile à vivre, mais elle met sur notre route des personnes ou des lieux qui ramènent de l’optimisme. Parmi ces lieux, les Îles-de-la-Madeleine ont toujours ce même pouvoir sur ces visiteurs. Voici quelques beaux témoignages…


Mon rêve devenu réalité.

Mon besoin d’écrire était si intense que je ne survivais que dans l’espoir d’y arriver un jour.
Je me faisais une promesse. Peu importe le temps que cela me prendrait, un jour j’écrirais. Quoi? Je ne le savais pas encore. J’en avais des idées, des rêves, mais ce n’étaient que des images qui ne se transformaient jamais en mots.
Puis j’ai grandi, en taille et en esprit. J’ai appris que si je voulais arriver à réaliser mon rêve, je devais d’abord travailler sur moi-même. Je me suis répété très souvent :
« Je suis quelqu’un et je suis capable ».
Cela m’a pris de longues, trop longues années. J’ai rencontré des personnes clés qui ont contribué à mon changement, à mon évolution.
Enfin, la promesse que je m’étais faite, il y a bien longtemps, je l’ai tenue et aujourd’hui j’écris.
Les mots sont ma nourriture de tous les jours. Je ne survis plus. Je vis enfin dans ce monde qui est le mien désormais, ce monde que je me suis créé.
De plus chaque semaine, j’ai le bonheur de transmettre ma passion à d’autres personnes et ma récompense se lit dans les textes écrits et que je reçois. Ce sont de merveilleux cadeaux.
Pour moi, le Père-Noël passe chaque semaine. Merci à tous de me faire ces cadeaux.

Dominique Damien


Dix ans plus tard aux Îles, je suis inquiète pour ces Madelinots qui se font envahir par ces trop riches qui se paient un coin de paradis. Vont-ils se payer les Îles? Ils en sont capables. L’homme est capable de tout et il se donne bonne conscience en investissant dans les programmes sociaux. Les Anglais donnaient des bonbons aux enfants des mineurs de Thetford-Mines. Ils ont laissé là des montagnes de poussières de sable. Que laisseront les riches investisseurs aux Îles?

La vie est belle…

Je suis un ressuscité! Voici mon histoire.
Il y a 5 ans, la femme de ma vie m’a quitté. Elle ne s’est pas réveillée un matin, son agonie était commencée. Quelques jours plus tard, elle quittait définitivement notre monde.
Quelques années ont passé et le hasard a mis sur mon chemin une formidable personne. Elle s’appelait Bernadette. Nous avons été ensemble durant 2 ans, quand soudain, elle fut terrassée par un AVC. Une semaine plus tard, elle décédait. Il y a un an de cela.
Quelques semaines après son décès, je fus terrassé par un délirium qui me fit perdre l’équilibre, chute sur la tuile de la salle de bains. J’habitais seul donc je suis demeuré étendu sur le plancher durant plusieurs jours, probablement quatre. Ma fille, n’ayant pas de nouvelle de moi, vint à mon condo et fit venir l’ambulance, et avec un fil de vie l’hôpital me prit en main. J’y restai trois mois et on me remit sur pied.
Ce voyage est le premier depuis ces incidents. J’avais besoin d’air pur, d’optimiste et de dépaysement. J’ai tout trouvé ici, impressionné par la joie de vivre de la population, leur débrouillardise et surtout par la beauté des Îles et des paysages. Tout ceci fait partie de mon retour à la vie. Merci les Îles.

Charles G. Maheux

Quelle traversée!

Depuis hier soir, j’ai en moi un sentiment ou encore quelque chose de beau qui m’habite!
Accueil, rencontres de gens, gaieté, douceur de la mer!
Aujourd’hui, journée exceptionnelle! Que d’émotion, de souvenirs lointains meublent cette heure avec des gens comme mon neveu Georges qui, avec sa conférence, vint toucher en moi quelque chose que je ne peux oublier… « Les naufrages aux Îles » là où mon cœur a beaucoup de difficultés à pardonner à cette mer devenue dominante pour ces chers disparus, dont le souvenir ne s’effacera jamais.
Je demande aujourd’hui à cette mer de protéger tous ceux qui la fréquentent.
Ô Mer belle et sublime,
Je loue ta beauté!

Hélène Gaudet


Ma solitude.

Il y a une chanson, est-ce de Serge Reggiani ou de quel autre chanteur français déjà qui me décrit bien par moments :
« Ma solitude. Non je ne suis jamais seule avec ma solitude… »
J’ai vécu ces derniers jours, avec mon Christian, des heures de solitude. Tous les deux à marcher sur différentes plages des Îles-de-la-Madeleine, pieds nus sur le sable, bains de pieds dans l’eau froide, petits pique-niques avec la musique de l’océan et des oiseaux marins dans les oreilles. C’était tellement apaisant et serein. J’en ai fait le plein avant de retourner dans le tumulte de la ville.

Hélène Simard


Beaucoup d’émotions cette semaine, beaucoup de partages lors de cet atelier d’écriture.
Un gros merci à tous les participants pour ce beau moment passé en votre compagnie.

Bonne semaine à toutes et à tous.


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