La tête dans les vagues

Assise à ma table, face à la mer, où le vent souffle les embruns suivant le courant, je trouve l'inspiration qui me permet, au fil des mots, de vous partager mes passions.

dimanche 23 février 2014

Le numérique : si simple et compliqué...

Un simple clic et vous voilà propriétaire d’un excellent livre numérique. Quelques autres clics et votre bibliothèque se remplit, prête pour être emportée en voyage sans prendre trop de place dans vos bagages.
On entend de plus en plus parler de livre numérique. Aux États-Unis, le marché prend de l’importance. Les livres en anglais se vendent à travers le monde d’un seul clic. Parallèlement, les livres en français ont plus de mal à percer. D’ailleurs, tous les sites de ventes de livres numériques sont en anglais et peu ont l’option en français. Je me demande s’il n’y a pas un veto des éditeurs et des libraires francophones afin de garder leur main mise sur le marché du livre papier.
Mais avant de vendre, avant de diffuser nos œuvres, il faut transformer notre document en format numérique. C’est là que commence la complexité.
Bien entendu, on peut trouver des sites ou des compagnies qui se sont spécialisées dans le formatage des documents au format numérique. Mais tout cela a un coût et pas moindre. Si l’on veut vendre sans y laisser notre chemise, nous n’avons pas le choix d’apprendre. Nous devons nous renseigner sur la façon de faire sans avoir à débourser de gros sous pour acheter des logiciels qui feraient le travail avec seulement quelques clics. Alors nous surfons, nous visitons des pages et des pages de sites pour commencer à comprendre la marche à suivre. Bien sûr, ce n’est jamais très très clair et nous devons réfléchir, fouiller dans nos logiciels, chercher à traduire les explications dans les mots de notre humble connaissance de l’informatique.
Il y a quelques semaines, je vous annonçais que bientôt nos livres seraient disponibles en version numérique. Et bien, nous en sommes là. Après plusieurs heures à se brûler les yeux sur nos écrans, je me lance dans un premier essai. Pour moi, c’est plus facile à comprendre les démarches si je les exécute en même temps. Je commence avec un livre de 80 pages.
Par quoi vais-je commencer? Car je dois refaire toute la mise en page du texte complet, mais aussi modifier tous les espacements, les tabulations, les changements de pages. Pour résumer, je dois reprendre le tout, pratiquement, ligne après ligne.
J’ai ma feuille d’explication à ma gauche. Est-ce que j’y vais rubrique par rubrique? Est-ce que je pars de la première page jusqu’à la dernière, en espérant ne rien oublier?
 
Voici ce que je vois de mon bureau lorsque je lève les yeux de mon écran.


Finalement, je commence à apprivoiser le texte et très naturellement, sans m’en rendre compte, je modifier point après point chacune des pages. Je suis tellement concentrée par mon travail que les heures filent sans que je m’en aperçoive. Voilà plus de deux heures trente que j’ai commencé et j’arrive à la dernière page. Il ne me reste qu’une image à centrer dans la page. Mais que s’est-il passé? Mon document a disparu de mon écran… Il s’est fermé… « Une erreur est intervenue fermant la session »… Ahhh !!!!
Et devinez quoi?... Je n’ai pas enregistré mon travail régulièrement.
Je vous rassure, je n’ai pas perdu le texte original… Je croise les doigts, j’ouvre à nouveau le document… La frustration la plus totale m’envahit… Je dois repartir à zéro, car rien n’a été modifié. Deux heures la tête penchée, les yeux sur l’écran… deux heures perdues… C’en est trop, je ferme tout.
Pourtant, je le sais qu’il faut enregistrer régulièrement. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Seulement la concentration était trop forte. Après avoir respiré un grand coup et avoir chassé le plus de frustration que j’ai pu, je recommence. Mais cette fois-ci, je m’y suis prise d’une autre façon. J’y suis allée avec un premier point. J’ai modifié les changements de pages de tout le document. Il se faisait tard et je ne voulais pas clore cette journée de travail sans avoir avancé et je n’avais pas le temps pour tout refaire depuis le début. Malgré mon malheur, je me suis rendu compte que ce n’était pas aussi compliqué que ça en avait l’air au départ et dès lundi je m’y remets… Cette fois-ci, j’y penserais à sauvegarder mon travail de temps en temps…
Je vous en donnerai des nouvelles dans mon prochain blogue.
Une telle vue permet de se calmer un peu lorsque tout ne va pas comme on veut...


Bonne semaine à toutes et à tous. 

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